78x58 cm ~ Tablo, Akrilik
Dans cette toile, j’ai choisi le langage du cubisme pour représenter une femme dans son intériorité, en plaçant au cœur de la composition la spirale d’or, symbole universel de l’harmonie cosmique et de la croissance de la vie. Cette spirale, inscrite dans la poitrine, devient ici le centre vital, l’énergie qui anime l’être et relie l’humain à l’infini.
Chaque fragment de couleur se déploie comme une vibration, guidé par une géométrie intérieure. Le bleu et le vert évoquent la sérénité et la continuité de la nature, tandis que les tons chauds du rouge, de l’orange et du jaune illuminent le tableau comme un feu intérieur, un souffle divin. Cette opposition des couleurs, loin de créer une rupture, révèle une unité supérieure : celle de l’équilibre, celle que l’on retrouve dans les proportions sacrées.
En travaillant sur ce tableau, je me suis rapprochée de l’esprit de Picasso, dans la décomposition des formes et la fragmentation symbolique, mais aussi des grands maîtres qui ont cherché à intégrer la spiritualité dans l’art, comme Kandinsky ou encore Léonard de Vinci, qui voyait dans le nombre d’or une clé des mystères de la création.
Mon intention est ici de transmettre un message d’espérance : au-delà de la forme brisée, de l’apparente complexité de l’existence, il y a un centre qui rayonne. Ce centre, nous le portons tous en nous. La spirale nous rappelle que nous sommes en perpétuelle évolution, liés à la fois à la terre et à l’univers, et que chaque être humain est dépositaire d’une lumière intérieure qui ne demande qu’à s’éveiller.
Cette œuvre est à la fois une recherche plastique et un chemin spirituel : un rappel que l’art, au-delà du visible, peut toucher l’âme et nous reconnecter à l’essentiel.
La Femme à la Spirale d’Or
Dans l’ombre des formes éclatées,
Se révèle l’ordre caché du monde.
La femme, gardienne du secret,
Porte au cœur la spirale féconde.
Tout naît d’un centre invisible,
Où le nombre d’or trace son chemin,
Élan divin, règle indivisible,
Qui unit le multiple à l’un, l’humain au divin.
Ses yeux baissés ne fuient point la clarté :
Elle contemple l’éternité intérieure.
Car l’âme, plus vaste que la réalité,
Rayonne au-delà des brisures extérieures.
Ainsi l’art dévoile la vérité voilée :
Que dans la matière sommeille l’infini,
Et que l’homme, en quête d’unité,
Trouve en lui l’harmonie de l’esprit.
Eklendi