50x40 cm ~ Картина, Пигменты
L'œuvre intitulée La Femme Créatrice de Matière représente une figure féminine en position de recueillement, genoux au sol, repliée sur elle-même dans une posture méditative. Sa silhouette dégage une aura de calme et de profondeur intérieure. Entre ses mains délicatement posées, elle tient une sphère bleue, symbole de potentiel et de création. Cette sphère, loin d'être inerte, est ornée de végétaux qui semblent émerger et croître, représentant la naissance et l'évolution de la vie sous son influence bienveillante.
Le sol sur lequel elle repose est lui-même en transformation, composé de formes cubistes qui se meuvent et évoluent, témoignant de l'interconnexion entre la femme et le monde qui l'entoure. Chaque cube parait vibrer, comme si la matière elle-même était en perpétuel mouvement, influencée par la présence et la force créatrice de cette femme.
L'ensemble de l'œuvre invite à une réflexion sur le pouvoir créateur et nourricier du féminin, sur la manière dont la méditation et l'introspection peuvent donner naissance à la vie et à la matière. Elle incarne l'idée que l'acte de création est autant un processus intérieur qu'une manifestation extérieure, où la matière est façonnée par la pensée et l'esprit.
La Femme Créatrice de Matière
Poème inspiré de l’œuvre du même nom
À genoux dans le souffle du monde,
Repliée dans un silence fécond,
Elle écoute, les yeux clos, l’onde
Qui bat au creux de l’or profond.
Ses mains, calices d’une paix immense,
Bercent une sphère d’azur en fusion,
Bleue comme l’aube où tout recommence,
Pleine de vie, pleine d’éclosion.
De cette boule d’un calme étrange
Jaillissent feuilles, branches, bourgeons —
Le verbe germe, la matière change
Sous l’élan doux de ses intentions.
Le sol lui-même devient prière,
En cubes d’ombre, en rythmes nouveaux ;
Il palpite, se plie, devient lumière,
Modelé par ses songes les plus beaux.
Elle n’est pas de pierre ni d’argile,
Mais de souffle, de silence et d’esprit.
C’est en son centre que tout scintille,
Là où le vide devient fruit.
Et dans sa pose, humble et sacrée,
Chante un mystère, ancien, universel :
Le monde naît d’une femme penchée
Sur l’invisible essentiel.
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